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Dimanche… et après ?

Publié le 22 novembre 2024
Photo du cœur de la partie néo romane de l'église Sainte-Clotilde du Bouscat, utilisée en illustration pour les articles Dimanche et Après ? Dans l'abside romane voûtée en cul-de-four ou demi coupole, une peinture au plafond représente Dieu et Jésus le Christ, visage identique, l’un âgé, l’autre jeune et au dessus d’eux, l’Esprit Saint représenté par la colombe. La Sainte Trinité. C’est une représentation très XIXème, ils sont assis sur un sofa, Dieu tenant le globe terrestre dans sa main gauche, il bénit de la main droite, Jésus tient un spectre et montre de sa main droite son cœur, cœur sacré de Jésus. Nous sommes à une époque où la dévotion du Sacré Cœur de Jésus est relativement récente ; elle a été approuvée en 1765 par le Pape Clément XIII.

Dimanche 24 novembre 2024 – Année B – Fête du Christ Roi de l’Univers

« Les enfants ne nous écoutent pas, ils nous regardent »

Je réfléchissais ces jours-ci à la question de la place des enfants dans nos assemblées. Notamment je me posais la question de savoir comment faire pour les aider à entrer dans la beauté de la messe. Aussi je repensais à cette phrase de Péguy : «Les enfants ne nous écoutent pas : ils nous regardent. Ils ne nous demandent pas d’être savants, ils nous demandent d’être vrais. Les enfants sont des maîtres exigeants.»

S’il y a une chose qui me semble positive aujourd’hui dans l’éducation, c’est la proximité plus grande que beaucoup de parents entretiennent avec leurs enfants, et la considération qu’ils donnent aux désirs de leurs enfants. L’enjeu pour chaque parent est d’être à l’écoute de son enfant, sans en faire un roitelet qui dicte la vie de ses parents, que ce soit à la maison, à l’église ou au supermarché.

Or, si je comprend bien la logique de Charles Péguy : les enfants sont à considérer non comme des rois mais comme des maîtres, càd comme ceux qui apprennent aux adultes eux-mêmes à l’être vraiment; comme ceux qui nous imposent de cesser de paraître, de porter des masques, pour au contraire être dans la vérité de nos richesses et pauvretés, au risque sinon de les transformer en roitelets tyranniques. Autrement dit : si nous voulons que nos enfants deviennent des êtres adultes et libres, nous devons apprendre à l’être nous-mêmes. Aussi devons-nous nous convertir pour que Jésus prenne les rênes de nos vies. Car Il l’a dit : « la vérité vous rendra libre », et « je suis la vérité ».

Aussi : si nous donnons de plus en plus notre vie à Jésus, les enfants verront cette vérité de nos vies et se donneront à leur tour à Jésus. Impossible que cela ne se répercute pas dans l’atmosphère générale de nos liturgies.

Père Bruno Maurel

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